Les élections législatives fédérales, régionales et européennes auront lieu le 9 juin prochain.
Retour ensuite aux bureaux de vote pour les communales et les provinciales le 13 octobre.
Nous allons donc désigner des nouveaux élus à cinq niveaux de pouvoir différents ! De quoi donner le vertige et ne plus savoir à quel candidat se vouer…
Il est vrai que, à chaque nouveau scrutin, on entend et on lit beaucoup de choses à propos de la méfiance ou du désintérêt des citoyens envers les questions politiques. En 2019, près de 11.62% des Belges n’ont pas voté ou ont déposé un bulletin blanc/nul. C’est encore plus marquant en ce qui concerne les plus âgés d’entre nous.
Après 70 ans, le taux d’absentéisme augmente, pour toucher près d’une personne sur deux après 85 ans. En maison de repos, le taux de participation des résidents atteint à peine 10%. Si certains sont confrontés à des difficultés de mobilité et donc de déplacement vers les bureaux de vote, ce n’est pourtant pas la principale raison pour laquelle ils ne font pas entendre leur voix. Ce qui freine les aînés, c’est l’idée que leur avis n’intéresse personne ! Et pourtant, les aînés sont les premiers directement concernés par de nombreuses questions sociales.
Pourquoi est-ce donc si important de voter ? C’est avant tout un moyen simple de protéger notre liberté et de faire fonctionner notre démocratie. Si c’est une obligation pour toutes et tous, c’est aussi le fruit de longues luttes ! Pour rappel, lors des premières élections en 1831, seuls les hommes riches de plus de 25 ans étaient entendus…Ne pas voter revient à laisser les autres décider pour nous et donc affecter (in)directement notre avenir. Cet avenir est actuellement entre les mains des partis d’extrême-droite, notamment en Italie, en Pologne, en Hongrie, ou en Suède…
« Selon le Monde Diplomatique, l’extrême droite peut être définie comme une famille idéologique de partis, mouvements et groupes qui ont en commun une critique radicale de la démocratie au nom d’une idéologie autoritaire, raciste et nationaliste tendant à exclure une partie des individus.
Leurs discours expriment la nostalgie d’un âge d’or, l’apologie des sociétés élitaires et de la force virile, la peur du métissage, la censure des mœurs et le rejet des intellectuels. » De quoi nous motiver, jeunes et moins jeunes, à remplir notre devoir de citoyens ! Rappelons-nous également que, dans le paysage politique actuel, de nombreux partis côtoient les partis « traditionnels », ce qui débouche inévitablement sur des coalitions (souvent au terme de très longues négociations !) qui ne semblent pas toujours correspondre à nos choix. Malgré cela, un bon « compromis à la belge » ne vaut-il pas mieux que n’importe quel parti unique au pouvoir…proche du totalitarisme ?
Sources : www.levif.be et https://fr.statista.com