Depuis 2019, d’étranges signes sont apparus sur les produits dans vos magasins. Une catégorisation par lettres et couleurs (allant de A, vert, fantastique, à E, rouge, très mauvais). Ces nutri-scores établissent la valeur nutritionnelle du produit afin d’informer le consommateur et, in fine, de lutter contre les problèmes de santé liés à la malnutrition.
Aujourd’hui, un nouvel indicateur apparait, l’eco-score. Celui-ci, ayant sensiblement la même présentation, est censé indiquer le coût environnemental d’un aliment. L’intention, évidemment excellente, peut
cependant être questionnée.
Qu’y a-t-il derrière ces mesures et notations ? Comment sont-elles établies ? Qui les impose ? Quels sont les critères ? Et quels sont les écueils,
les limites d’une classification aussi simple (dans un monde aussi compliqué) ?
Plus largement, ne faudrait-il pas tout simplement règlementer et légiférer sur les produits les plus nocifs pour la santé et/ou pour l’environnement ?
Ne faudrait-il pas aussi – et peut-être surtout – tabler sur l’éducation des citoyens, et ouvrir la porte sur des modèles de société possédant
d’autres justifications et finalités que la simple consommation, cette proposition illusoire d’un plaisir permanent et infantile ?
Pour résumer, un petit score vaut-il mieux qu’un long discours ?
Parlons-en ensemble
DATES ACTIVITÉS
05 mai : Bruxelles 10h30 – Aurélie 0474/10 80 82
10 mai : Namur 14h – Valérie 0494/25 84 48
17 mai : Wavre 10h (Eco-scores) – Emmanuelle 010/22 93 54
19 mai : Rochefort 10h – Valérie 0494/25 84 48
23 mai : Liège 14h – Marie-Blanche 04/229 7462
30 mai : Bastogne 14h – Sophie 061/21 50 80